Le Conseil d’Etat napoléonien par Terry Olson
La prolongation de la crise épidémique fait obstacle – et fera obstacle encore un certain temps – à ce que l’Association des lauréats du Concours général programme des rencontres en « présentiel ». Il est néanmoins essentiel de maintenir un lien entre ses membres. Nous vous annonçons la troisième visioconférence de l’association.
Le bicentenaire de la mort de Napoléon, le 5 mai dernier, a donné lieu à des débats enflammés contrastant avec le caractère assez consensuel des célébrations du centenaire de sa naissance, le 15 août 1969.
Quelles que soient les époques, Napoléon ne laisse pas indifférent. Il reste, avec le général de Gaulle, la personnalité française la plus connue hors de nos frontières.
Cette « année Napoléon » est l’occasion d’un bilan sur certains aspects de son action. A cet égard, il est l’un des très rares dirigeants français ayant su conduire – et réussir – une profonde réforme de l’Etat. Le levier de cette transformation de la France, de son organisation, de ses finances fut une institution fondée le 13 décembre 1799, donc quelques jours seulement après le coup d’Etat du 18 Brumaire : le Conseil d’Etat.
Le Conseil d’Etat fut, surtout pendant la période consulaire et les premières années de l’Empire, un outil de pilotage de l’Etat, un laboratoire du droit et un vivier d’administrateurs de premier ordre. Napoléon fut l’unique dirigeant à en présider effectivement les travaux.
Le Conseil d’Etat napoléonien a marqué la France de son empreinte jusqu’à aujourd’hui ; le modèle auquel il a donné naissance a inspiré bon nombre de pays, en Europe et dans le monde.
Terry Olson, conseiller d’Etat, proposera aux membres de l’Association des lauréats du Concours général le 14 juin à 18h en visioconférence une présentation de cette institution et de ceux qui la composaient. Originale et novatrice, elle fut l’une des principales « masses de granit jetées sur le sol de France » que l’exilé de Sainte-Hélène considérait comme les composantes les plus durables de son œuvre.
Vous pouvez vous inscrire soit sur l’espace membre soit par courriel auprès du secrétariat