Par M. Jacques Cladé
Secrétaire général
Deux faits ont marqué la vie de l’Association en 2007.
Le premier est la réédition de notre annuaire, trois ans après le précédent comme il était prévu. Il y a bien sûr un gros travail derrière cette réédition. Elle signifie aussi que nous avons pu, au fil des années précédentes et grâces aux soutiens financiers dont nous avons bénéficié, mettre en provision les dépenses correspondantes. Que tous nos donateurs soient remerciés ne nous permettre de tenir à jour un tel annuaire, outil des plus utiles pour maintenir et développer les liens entre nous.
Le deuxième fait et le lancement effectif de l’enquête « jeune ». Nous y avons reçu une soixantaine de réponses, preuve de l’intérêt que les plus jeunes d’entre nous portent à l’instruction dont eux et leurs camarades ont bénéficié. Un premier document de synthèse a été établi. Il est en cours d’examen par un petit groupe du Conseil d’administration. Nous pouvons espérer que la synthèse définitive sera établie prochainement. Il restera alors à la mettre judicieusement à la disposition des milieux de l’éducation.
Bien entendu, ces deux actions majeures n’ont pas empêché la poursuite de nos activités habituelles. Le dîner de la Saint-Charlemagne s’est tenu comme de coutume dans les Salons de Boffrand de la présidence du Sénat. Nous y avons entendu un remarquable exposé de Pierre Rosenberg, nous faisant comprendre toute la richesse pour l’Histoire de l’histoire de l’art, et souhaitant qu’elle soit mieux utilisée dans le cursus secondaire. Nous avons tenu notre réunion amicale, moins prestigieuse mais tout aussi conviviale, au lycée Louis-le-Grand. Et enfin, notre consœur Christiane Labalme nous A dit, au cours d’une rencontre, comment fonctionne sur le plan législatif les relations entre les pouvoirs publics français et la Commission européenne.
Paul Dailly va vous présenter le rapport financier. J’en dirai simplement que notre situation est saine. En particulier, nous sommes revenus cette année au respect de la règle « les cotisations doivent couvrir les dépenses courantes (charges sociales et frais de fonctionnement). Ceci grâce à un progrès des cotisations et à une bonne maîtrise des charges, de sorte que les soutiens financiers extérieurs peuvent être utilisée à des projets et non à notre vie opérationnelle.
Permettez-moi enfin quelques mots personnels. Voilà une dizaine d’années que j’œuvre au sein de l’Association, d’abord comme trésorier, puis comme secrétaire général. Je tiens une promesse que je m’étais faite au départ: me retirer de toute charge opérationnelle à 75 ans. Mais je voudrais vous dire la fierté et surtout le plaisir que j’ai eu à occuper de telles fonctions dans une Association aussi éminemment composée que la nôtre. J’ai servi sous deux présidents, Jean Favier et maintenant Jean-Jacques Duby, très différents mais aussi efficaces et agréables l’un que l’autre. J’ai eu la chance de travailler avec une équipe de grande valeur: Claude Eugène Anglade, Marie Herzog, Sven Delille, et notre secrétaire administrative, Monique Le Strat qui, mémoire de l’Association, a toujours su me rappeler avec tact mes devoirs et m’éviter des faux pas. Mention spéciale doit aussi être fait de Patrice Diebold qui a fortement contribué depuis trois ans à la vie de l’Association par sa réussite dans le lancement des « Rencontres du Concours général ».
J’ai enfin la satisfaction d’une succession assurée. Anne Lewis-Loubignac s’est, tout au long de l’année, mise au courant du travail, journalier et souvent peu voyant, d’un secrétaire général. Vous pouvez lui faire confiance pour en prendre totalement la charge à partir d’aujourd’hui.
Un grand merci donc à tous, et que vive l’Association des lauréats du Concours général.