Discours de Monsieur Jean Favier

Membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres
Président de l’Association des Lauréats du Concours Général

Monsieur l’Architecte et Cher Ami,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Directeur des Archives de France,
Mesdames, Messieurs,
Mes Chers Confrères, Mes Chers Amis,

Il m’est arrivé de vous parler d’histoire, de celle des droits de l’homme, une année, comme de celle du Concours Général, une autre, de celle de notre mémoire collective que sont les archives, comme de celle de cette grande entreprise de la France contemporaine qu’est la Bibliothèque Nationale de France.

J’ai toujours laissé les milliards de molécules au Professeur Marois, j’ai pris pour moi les dizaines de siècles. A chacun ce qu’il sait faire.

Aujourd’hui nous rejoindrons, si vous le voulez bien, deux propos des années passées. Notre invité d’honneur est celui grâce auquel la Bibliothèque Nationale de France a sur l’horizon de Paris et de la France la figure que vous lui connaissez. Grâce à qui les lecteurs trouvent, à l’intérieur, des espaces à leur dimension et à la dimension de leurs besoins. Et, vous ayant parlé du Concours Général, je vais vous dire un mot de la date à laquelle nous nous réunissons chaque année au plus près possible du 28 janvier, c’est-à-dire de la saint Charlemagne.

Avant d’être le patron des écoliers, Charlemagne, vous le savez, a été roi des Francs et même roi des Lombards, puis empereur d’Occident. Je ne l’apprends à personne. Il est mort en 814. Son empire n’a pas résisté longtemps aux partages successoraux, inévitables en un temps où l’on n’a pas idée que la royauté, le royaume ne soient pas propriétés du roi. De ces partages, des états nouveaux vont naître une Francie occidentale qui sera la France, une Francie orientale qui sera la Germanie et un jour l’Allemagne.

Avec ce qu’il représente Charlemagne et surtout la mémoire de Charlemagne est un enjeu. Charlemagne est le symbole même de la royauté universelle, du peuple chrétien en lutte contre les infidèles, du bon gouvernement, de la loyauté, de la bravoure. Puisant dans un fond de récits transmis de bouche à oreille, les poètes font des chansons où la légende prend plus de place que l’histoire. Au XIIe siècle on commence à en faire des oeuvres d’un nouveau type, les chansons rédigées. Elles chantent les hauts faits de Charlemagne et de ses compagnons de combats, les hauts faits cela s’appelle les faits accomplis en latin res gestae : ce sont les  » gestes « . La chanson de gestes est née et connaîtra, avec son prolongement dans les romans de chevalerie dont Don Quichotte fera sa pâture au XVIe siècle, un très long destin. Car vous savez que Don Quichotte c’est tout simplement Cervantès pourfendant une mauvaise littérature de romans de chevalerie qui sont, comme on dit dans un franglais difficilement compréhensible parfois, des remakes.

Sur les décombres de l’empire de Charlemagne et de son royaume oriental un nouvel empire est né en 962 le Saint-Empire romain germanique. Lui aussi a besoin de références historiques, surtout quand il est en difficulté. En 1165, l’empereur Frédéric Barberousse soutient, contre le Pape Alexandre III, un anti-pape qui de son côté accepte de couronner Barberousse. Tout ceci est fragile, une caution historique serait utile. Barberousse s’autorise alors un geste audacieux et qu’on a toujours quelque peine à comprendre. Il annonce froidement qu’il vient de canoniser Charlemagne. On ne lui avait pas demandé, il n’en avait pas le pouvoir, il annonce :  » Je viens de canoniser Charlemagne. « 

Voilà le premier empereur reconnu comme saint par un souverain bien incertain aux yeux de l’Eglise. On compose cependant un office en l’honneur du nouveau saint, bien des églises du Saint-Empire célèbrent sa fête à des dates diverses d’ailleurs, le plus souvent c’est le 28 janvier, à l’anniversaire de la mort de Charlemagne. L’Eglise préférera fermer les yeux sans jamais reconnaître le culte de Charlemagne. Elle n’ira jamais jusqu’à le condamner. Mais au XVIIIe siècle on tiendra que la continuité de la vénération des fidèles tient lieu de canonisation. Après tout c’est bien ce qu’on a fait pour tous les saints du très haut Moyen Age, tous ces évêques, tous ces abbés déclarés saints par la voix populaire dès le lendemain de leur mort et sans aucune consultation.

La France tente pendant ce temps d’annexer Charlemagne par d’autres moyens. On raconte ses gestes, on met sa figure sur des vitraux. Allez à Chartres et vous le verrez. A la fin du Moyen Age il comptera parmi les neuf preux. On le mettra sur des cartes à jouer : il y est toujours. Jusqu’au XIIIe siècle, les rois capétiens tentent d’améliorer leur légitimité en épousant des filles qui ont un tout petit de sang carolingien. Le nom de Charles prend ensuite place parmi les noms habituels de la famille royale. On annexe Charlemagne. C’est alors que l’on met la royauté capétienne carrément sous le patronage du premier empereur. L’oriflamme de Saint-Denis devient la bannière de Charlemagne, la couronne, le sceptre, l’épée des rois de France, sont la couronne de Charlemagne, le sceptre de Charlemagne, l’épée de Charlemagne, et j’en passe. Il y a même un échiquier, un échiquier qui vient de Saint-Denis, qui date du XIsiècle et dont on dit qu’il a été offert à Charlemagne par Haroun al-Rachid.

L’Université de Paris, je ne vous l’apprends probablement pas, est née dans les années 1200, dans le temps même où la royauté s’affermissait en revendiquant ses origines carolingiennes. Eh bien, elle va faire de même que le roi : son histoire lui semble un peu courte.

Au fond de l’Université de Paris n’est que la fille des écoles monastiques qui à Paris devaient avoir un siècle, un siècle et demi d’existence, pas plus. C’est court. Alors on prend sa plume. Plusieurs universitaires du XIIe siècle développent une très, très longue histoire où l’on voit l’un des maîtres à penser de Charlemagne, l’un des pères de la renaissance carolingienne, le moine Alcuin qui était un anglo-saxon mais qui s’était acclimaté chez Charlemagne, transférer à Aix-la-Chapelle une Ecole de la Sagesse qui n’est autre que l’Ecole d’Athènes, elle-même transférée à Rome dans l’Antiquité. Athènes, Rome, Aix-la-Chapelle, c’est la même école.

L’attention portée par Charlemagne à tous les enseignements est prouvée par tous les textes authentiques. Tous les capitulaires nous montrent un roi franc ayant le souci qu’on apprenne aux enfants à lire et à écrire, que les administrateurs du royaume ne soient plus des analphabètes, que les clercs ne soient pas les seuls à savoir comprendre un texte et éventuellement l’utiliser. Il est vrai que l’épisode de la visite aux écoliers – vous savez, les bons à droite, les mauvais à gauche, on n’a pas encore inventé le bonnet d’âne mais c’est tout juste – cet épisode est inventé. Il est inventé deux bonnes générations, sinon trois après Charlemagne, dans les années 880. Mais il est vraisemblable parce que nous savons que cela a été un souci constant du roi que de voir la renaissance des lettres, la renaissance de la vie intellectuelle n’être pas l’apanage d’une élite mais toucher en profondeur le peuple. Alors en quittant Aix – je reprends la parole aux noms des universitaires du XIIIe siècle – voilà notre Alcuin qui, prenant sa retraite, s’en va comme abbé à Saint-Martin de Tours, l’une des plus prestigieuses abbayes du royaume. Eh bien, il emporte l’école. Il emporte l’Ecole d’Aix et au passage il la fonde à Paris. Vous m’accorderez que ceux de mes prédécesseurs qui enseignaient du côté de ce qui sera un jour le Quartier Latin, dans la première moitié du XIIIe siècle, ne manquaient pas d’imagination.

Par la grâce de Charlemagne, Paris succède à Rome et à Athènes. Enfin, on a une longue histoire. Enfin on n’est plus simplement les enfants de l’école Saint-Victor ou de l’école de la Cathédrale Notre-Dame.

Les maîtres et les écoliers, vous le savez, sont toujours prêts à faire un peu la fête, les écoliers parce qu’ils sont jeunes, les maîtres parce qu’ils ont été jeunes. Au XIVe siècle, on va aller plus loin ; on ne se contente pas de célébrer le transfert à Paris de l’Ecole de la Sagesse, c’est  » saint Charlemagne  » tout simplement qu’on va fêter sur la rive gauche en oubliant les conditions bizarres de sa canonisation, en oubliant que le Pape n’est toujours pas d’accord et qu’après tout on ne sait pas d’où sort cette sainteté. Bien sûr, il ne s’agit pas de copier l’empire germanique. Il s’agit de revendiquer comme Français le fondateur d’un empire chrétien dont, on le pense fermement, l’héritage intellectuel est maintenant à Paris et non plus à Aix. Il faut dire que, comme Aix-la-Chapelle est devenue une petite ville de province, on n’a pas grand peine à dire que Paris c’est quand même un peu plus important qu’Aix-la-Chapelle. Il s’agit carrément de revendiquer comme français l’empire de Charlemagne. Même si les humanistes mettent en doute dès le XVe siècle – Robert Gaguin s’est beaucoup donné à cette réfutation – l’historicité du transfert à Paris de l’Ecole d’Athènes, tout comme ils critiquent la canonisation par le pouvoir laïc, c’est la tradition qui va l’emporter. La tradition, elle, demeure. Et le propre d’une tradition, c’est qu’en général on ne s’interroge pas pour savoir pourquoi elle est là. C’était comme ça, on continue. Bien sûr, elle s’affaiblit : les traditions s’affaiblissent toujours.

A la veille de la Révolution, on ne fête plus guère la saint Charlemagne à Paris qu’à l’Université, au Parlement et au Châtelet, c’est-à-dire au Tribunal de première instance. Mais parce que c’est une fête tout simplement. On n’y croit plus vraiment mais la journée de congé qu’elle procure semble plus essentielle à la fête qu’une messe qu’on a cessé de célébrer en l’honneur du saint.

La Révolution passée, certains renouent avec ce qui n’est plus qu’une tradition folklorique cette fois. Il n’y a plus en France que quelques églises pour penser à une messe en l’honneur de saint Charlemagne. A Rouen, cela durera jusqu’en 1860, à Périgueux jusqu’en 1914. Eh oui ! Et ce sont les lycées qui ressuscitent Charlemagne au XIXe siècle, et en un moment où de manière étonnante, les Français ont complètement oublié qu’il était aussi Allemand. Au point qu’on dresse en plein parvis de Notre-Dame au XIXe siècle une statue de Charlemagne et de ses leudes dont il faut noter qu’elle est une des rares statues de bronze que l’occupant, dans les années 40-44, n’ait pas fait fondre, l’occupant étant le seul à se souvenir que Charlemagne n’était pas totalement français, eh oui.

Seulement si les lycées ressuscitent la saint Charlemagne, la fête est bien laïque, cette fois. C’est le jour où l’on donne un banquet pour les forts en thème. Oui, c’était le thème latin qui était le critère unique. Oh ! j’ai eu l’occasion de dire récemment au Ministre de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie, qu’il m’était tout à fait égal que l’on sélectionne les bons élèves pour les mathématiques, le thème latin ou autre chose, que l’essentiel est, pardon, cher Maurice Marois, l’essentiel c’est de former des neurones. Vous, vous savez ce qu’il y a dans le neurone, moi je ne sais pas, mais former les neurones, ensuite la France a de quoi faire avec les neurones et le monde aussi.

A l’époque cela s’appelle des forts en thème. Il est vrai que dans les premiers temps on n’a invité que les premiers prix de thème latin. Pour des raisons qui m’échappent le thème grec n’était pas pris en considération pas plus d’ailleurs que d’autres disciplines, encore moins les disciplines scientifiques. Mais pour les forts en thème, on ne parle plus du saint, on parle de la saint Charlemagne. C’est la saint Charlemagne, on ne sait plus qu’il y a un saint derrière. Au vrai, on parle surtout des bons élèves. Et les anciens bons élèves que sont, parfois, les professeurs s’entendent à justifier l’image, à justifier aussi l’usage. La saint Charlemagne est à la mi-course de l’année scolaire ce qui est à la fin de la même année la distribution des prix. En janvier, un banquet, à la fin de l’année des livres avec des tranches dorées.

Après tout, se dit-on un beau jour, pourquoi continue-t-on de négliger, d’oublier, de mépriser les moins bons. On n’institue pas la fête des cancres, on n’y a pas encore songé, ça viendra, mais on associe toute la communauté scolaire à la fête. Ce n’était pas l’esprit de la visite aux écoles pendant laquelle, je vous l’ai dit, Charlemagne récompensait les bons et fustigeait les médiocres. Mais c’était bien l’esprit de la fête médiévale : les écoliers fêtaient non pas le fait qu’ils étaient de bons élèves, mais tout simplement le fait qu’ils étaient jeunes, qu’ils étaient écoliers, et qu’un jour pour s’amuser n’était pas de trop.

Le XXe siècle acheva l’évolution, si tant est qu’en histoire une évolution s’achève. Avant même de supprimer la distribution des prix qui avait l’inconvénient de vexer fort injustement les cancres, on améliora pour tout le monde l’ordinaire des réfectoires. J’en ai bénéficié. Il me souvient du poulet le jour de la saint Charlemagne, en une époque où le réfectoire du lycée ne distribuait pas un poulet quotidien.

Comme vous le voyez nous sommes les seuls à conjoindre le Concours Général et la saint Charlemagne et je suis convaincu que 98 % d’entre vous en recevant l’indication de notre dîner annuel ne se disaient pas :  » tiens, il y a trois jours de retard sur la saint Charlemagne « . Il n’empêche que depuis que ce dîner à quelque raison d’être, il l’a en l’honneur de saint Charlemagne. Je l’ignorais moi-même jusqu’au jour où mon prédécesseur Maurice Druon me l’a dit clairement :  » Ne dérapez pas trop par rapport à la saint Charlemagne.  » C’est le seul conseil qu’il m’ait donné quand il m’a laissé la présidence.

Comme vous le voyez nous sommes les seuls et nous avons la chance de le faire en ce lieu chargé d’histoire que sont les salons du Président du Sénat, qui furent ceux de Marie de Médicis.

Je change de sujet. On a assez parlé de son ouvrage pour que je ne me sente pas obligé de vous présenter Dominique Perrault.

A l’âge où beaucoup aimeraient avoir quelque occasion de se faire connaître d’un public restreint d’initiés, il gagne la célébrité avec le concours de la Bibliothèque Nationale de France. Il me l’a dit bien avant que nous ne soyons partenaires, il ne s’y attendait pas. Il pensait qu’on méprisait les jeunes. Eh bien non. Il lui a fallu très vite mettre sur pied une équipe très fournie, maîtriser tous les problèmes techniques qu’avait ignorés le programme du concours, tenir les délais, tenir les coûts aussi de l’opération. Il lui a même fallu répondre aux critiques qui, en France comme ailleurs, prennent prétexte de quoi que ce soit que l’on fasse.

J’ai encore dans ma jeunesse vu des gens pétitionner pour qu’on supprimât la Tour Eiffel au motif qu’elle avait été construite avec l’engagement qu’elle ne durerait pas. J’en ai encore connu qui, voyant le Palais de Chaillot, disaient  » quelle horreur  » et regrettaient la très remarquable pâtisserie de faux grès rose qui s’appelait le Trocadéro. Quelques photographies sont à votre disposition.

Dominique Perrault a su maîtriser tout cela et, depuis, d’autres chantiers ont occupé son talent. Il ne restera pas seulement celui qui un jour construisit la B.N.F. Il aura construit en Allemagne, en Espagne, en Autriche, un front de fleuve, une piscine olympique, un vélodrome – ce n’est pas la même chose, paraît-il, c’est lui qui me l’a dit, qu’un stade – et même un hôtel de ville. Ceci pour nous en tenir là, la suite viendra.

Mais il restera celui qui, à moins de 45 ans, a vu l’une de ses oeuvres citée dans le monde entier, et même, cher Dominique Perrault, n’est ce pas, sur un timbre-poste.

Dominique Perrault est un architecte de son temps c’est-à-dire de l’an 2000. Il n’est pas l’homme du pastiche, du néo-roman, du néo-gothique ou du néo-baroque. Du dessin des volumes au choix des matériaux, du souci de l’environnement urbain à celui de l’individuel, il a épousé les préoccupations de nos contemporains. Il n’est pas de ceux qui dessinent et s’en vont, aussitôt après, dessiner ailleurs. Passé le temps de la maquette, sa place a toujours été sur le chantier au milieu de son équipe et à côté de ceux qui attendent l’achèvement pour faire de l’édifice une maison. De là peut-être une qualité à laquelle je puis rendre hommage : une grande capacité d’écoute. Je ne veux pas dire que nous n’ayons jamais eu de désaccord : on pourrait en parler entre nous, ça nous est arrivé. Généralement l’une des deux parties céda ou l’on se mit d’accord. Ce serait bâtir une légende en sucre candi que de dire que, sur tous les points, toujours, nous sommes du premier coup tombés d’accord. Mais sur tous les points, après discussion, après étude du problème, nous sommes arrivés à la solution qui nous satisfaisait. Nous sommes parvenus à nous comprendre.

C’est peut-être parce que je sais qu’il a le talent de se faire comprendre que l’idée m’est venue de proposer à votre Conseil d’Administration d’inviter Dominique Perrault. Je ne lui ai pas demandé de raconter cette histoire que la presse a si souvent contée. Je lui ai proposé de nous dire ce soir ce qu’est le métier de l’architecte en l’an 2000, comme on le vit, comme on en épouse certains jours les angoisses, et comment, tout au long de sa vie, on en est heureux.

Merci Dominique Perrault d’avoir accepté.


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